Côte d’Ivoire-Lôh-Djiboua: Les chefs traditionnels bientôt formés sur leur rôle dans le développement local

« Chefferie traditionnelle Dida : quelle approche pour un développement local réussi ?» Tel est le thème retenu pour l’atelier de renforcement des capacités des  chefs traditionnels qui aura lieu le samedi 28 octobre prochain.

 

Initié par l’ODAP-CI, l’atelier vise à former les garants de la tradition sur la gestion quotidienne du pouvoir dans nos villages et hameaux, à favoriser des rencontres d’échanges entre eux et à créer un cadre de partage d’expériences.

 

Au cours de cette journée, des experts venus de divers horizons, notamment le professeur Amoa Urbain, développeront des sujets tel l’exercice du pouvoir traditionnel, le foncier rural ou encore l’impact de la chefferie traditionnelle dans le développement socioéconomique local.

 

« Ce forum d’échanges et de formation s’inscrit dans la dynamique de la mise en œuvre du Projet Permanent de Développement du Lôh-Djiboua (PPD-LD), et de la vision de lutte contre la pauvreté et l’ignorance dont est porteur le Président de l’ODAP-CI, Me Bertin Zéhouri Paul-Arnaud », indique Innocent Dido, directeur exécutif de l’ODAP-CI.

Terre d’accueil, la région du Lôh-Djiboua n’est pas en marge des régions de Côte d’Ivoire, qui connaissent des crises de chefferie, dues parfois à l’instabilité des processus ou des procédures d’accès au pouvoir, à la conservation du pouvoir, à sa gestion, au contrôle des richesses et à la bonne gouvernance des biens communautaires et/ou familiaux.

Cet atelier vient à point nommé pour essayer d’y apporter quelques pistes de solutions. La fin de l’atelier sera marquée, le dimanche 29 octobre, par la célébration du premier anniversaire du flambeau du développement du Lôh-Djiboua, donné par l’ensemble des chefs traditionnels de la région au notaire conseil, fils du canton Abohiri, Me Paul-Arnaud Bertin Zéhouri.

 

David YALA